Au Conseil Municipal du 7 février, une convention tri-partite Ville, Etat, Foyers de Seine et Marne était à l’ordre du jour prévoyant de fixer l’évolution du parc de logements sociaux FSM sur la commune (un peu plus de 1400 aujourd’hui) de 2021 à 2030.
La convention propose de construire 675 nouveaux logements sociaux FSM sur la période, principalement par des opérations de densification, c’est à dire de surrélévation des bâtiments sociaux existants. On double ainsi le nombre de logements sur l’îlot Mésanges (Bréau) ou encore sur la plaine de la chambre (de 74, on passe à 140).
J’ai interrogé longuement les élus en Commission pour savoir comment ce chiffre de 675 avait été défini, sans avoir de réponse satisfaisante. Je rappelle en effet que notre obligation légale (loi SRU), du fait d’avoir dépassé la barre des 15 000 habitants, est d’atteindre un taux de 25% de logements sociaux contre un peu plus de 22% actuellement. Soit environ 300 logements sociaux supplémentaires comme cela est mentionné dans les documents de travail du Plan Local de l’Habitat de l’Agglomération. La seule convention FSM permettra donc de dépasser le taux de 25%. Viendront également s’ajouter les logements sociaux issus des programmes privés : rue Royale (1% logement) ou encore certains logements de la caserne Chataux. En bref, des dizaines de logements sociaux ne sont pas comptabilisés et pourtant ils viendront grossir notre % de logements sociaux.
Comment a donc été calculé le chiffre de 675 présent dans la convention FSM ? Quel est le taux cible de logements sociaux que la Ville se fixe à l’échéance 2030 ? Ces deux questions, pragramatiques et de bon sens, n’ont pas trouvé réponse hier soir… et ont visiblement agacé M. le Maire.
