Quel rôle pour une « première compagne » de France ?

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Cher tous,

C’était l’évènement politique de la journée d’hier : la phrase choc de Valérie Trierweiler sur Twitter a déclenché la polémique. Tandis que Jean-Marc Ayrault (qui depuis sa nomination fait le tour des circonscriptions pour soutenir les socialistes au lieu de gérer les affaires du pays) et Martine Aubry se trouvaient à la Rochelle pour soutenir Ségolène Royal, la première compagne de France écrivait, comme si de rien n’était sur son compte Twittter « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé ».

Problème, Olivier Falorni est le candidat dissident du Parti Socialiste qui s’oppose à Ségolène Royal… Bref, le Parti Socialiste renoue avec ses vieux instincts et sa cacophonie traditionnelle. Dans cette affaire, on ne peut s’empêcher de penser que Trierweiler prend un plaisir particulier à provoquer une mini-crise diplomatique à l’encontre de la mère des enfants de Hollande.

On nous avait annoncé une présidence normale ; après les jets pour revenir de Tulle, l’armée mexicaine de ministres qui coûtera plus cher au contribuable, la fausse modestie et les déplacements « normaux » en voiture en roulant à 160km/h et maintenant cette scène ridicule digne de Dallas, de jalousie politique sur fond de rivalité personnelle…

Franchement, ces dames feraient mieux de s’occuper de la crise financière européenne qui nous rattrape à vitesse grand V, avec l’aide financière consentie à l’Espagne, l’Italie et son interminable récession, l’instabilité politique en Grèce.

Les lendemains d’élection permettront, je l’espère, à celles et ceux qui sont sur une autre planète, de revenir les pieds sur terre et de se comporter plus « normalement » !