Accueil Fontainebleau Divers Les budgets des collectivités étranglés par les procédures publiques et les dérives en résultant…

Les budgets des collectivités étranglés par les procédures publiques et les dérives en résultant…

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Cher tous,

C’est un point de vue coup de gueule que je donne aujourd’hui. Un coup de gueule contre des rà¨gles trop fixes qui ont été imposées aux collectivités en matià¨re de mise en concurrence et de marchés publics pour lutter contre les pots de vin et qui aujourd’hui se retourne contre elles. En effet, on assiste de plus en plus à  une flambée des prix dans tous les domaines : travaux de voirie, réseaux d’eau et de transport, nettoyage… Qui pourrait croire qu’un simple dos d’à¢ne coà»te prà¨s de 7 000â?¬ à  réaliser ? Ou que la réfection complà¨te d’une rue (type rue Aristide Briand) coà»te plus d’1 million d’â?¬ !!! Ou encore que refaire un réseau d’éclairage pour une rue moyenne coà»te rapidement prà¨s de 100 000â?¬ !

On ne se rend pas compte, mais dans des zones industrielles peu denses, trà¨s peu d’entreprises sont capables de répondre à  un appel d’offre au regard du degré de technicité imposé. Résultat, une ou deux entreprises répondent, ce qui favorise largement l’alignement des prix à  la hausse… Segmentation puis division du marché et entente sont donc malheureusement des pratiques courantes – quoique implicites – dans les marchés publics. La solution ? Laisser plus de marge de manÅ?uvre à  la collectivité pour pouvoir négocier les réponses aux appels d’offre et ainsi faire baisser les prix. Ceci contribuerait à  amoindrir l’étranglement budgétaire auquel les collectivités font face ! Halte à  ces pratiques !

1 COMMENTAIRE

  1. Juste pour info : pour des travaux de màªme nature, les réponses des entreprises diffà¨rent en prix selon que l’on se trouve en marché privé ou en marché public.
    Et devinez qui est le moins cher ?
    Le marché privé bien sà»r.
    Le contribuable est-il la vache à  lait des entreprises ?
    Comment accepter le fait qu’une màªme entreprise, dont les charges fixes sont à  priori identiques, se permet de majorer ses marges dà¨s lors que le maâtre d’ouvrage est une personne publique?
    Et si l’on veut en rajouter une couche : il est temps de s’interroger sur le nombre limité d’entreprises qui répondent aux appels d’offre selon le territoire d’intervention, Ce « manque » de concurrence fausse évidemment la réalité du prix du marché et fait donc payer au prix fort la collectivité territoriale et donc le contribuable.

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