Site icon Cédric Thoma – conseiller municipal de Fontainebleau

« Pendant une dizaine d’années il a été question de déménager l’hôpital, ce qui a eu pour effet de bloquer tout projet de rénovation »

« Pendant une dizaine d’années il a été question de déménager l’hôpital, ce qui a eu pour effet de bloquer tout projet de rénovation », B Fraslin directeur de l’hôpital

Les travaux de l’hôpital sont lancés ! Il était temps alors que Fontainebleau est classé parmi les établissements les plus vétustes de France. Comme le dit si bien le directeur dans les colonnes de la presse, « Pendant une dizaine d’années il a été question de déménager l’hôpital, ce qui a eu pour effet de bloquer tout projet de rénovation ». Le directeur « regrette » cette situation. Pendant cette dizaine d’années, le Maire de Fontainebleau, Président de la Fédération Hospitalière de France depuis 2011, a trompé les bellifontains et joué sur les peurs :

– il a expliqué à maintes reprises que rénover l’hôpital sur site était impossible :  » En 2001, il y avait un projet de reconstruction de l’hôpital sur place. Mais la donne a changé. Depuis 2005, un projet public-privé a été lancé qui nécessite au minimum 10 ha de terrain. Et puis maintenant on ne rénove plus les hôpitaux dans des bâtiments dispersés.  » Sources Le Parisien 2 avril 2011
– il a également déclaré fréquemment que la clinique fermerait si le nouvel hôpital ne se réalisait pas. La dernière fois c’était lors du Conseil Municipal du 15 février 2016. Extrait du compte rendu : « M. LE MAIRE explique que l’histoire est écrite: demain, le site de Fontainebleau sera rénové, mais l’opération d’investissement ne concernera que l’hôpital tandis que la clinique quittera la Ville. »
– il n’a eu de cesse d’annoncer le lancement des travaux au Bréau alors qu’ils n’étaient pas budgétés : « Feu vert pour le grand hôpital de Fontainebleau » titrait ainsi le Parisien le 25/10/2008 dévoilant que le grand hôpital ouvrirait en 2014…
– au fur et à mesure des pertes de lits pour l’hospitalisation, il indiquait que l’ambulatoire était la solution miracle « la qualité d’un hôpital ne se juge pas au nombre de lits » (Rép. , 22/02/16) avant de dire l’inverse dans la presse nationale « nous ne pouvons comprendre que la fermeture des lits apparaisse comme la solution miracle à l’amélioration de l’efficience de nos hôpitaux »

Conclusion : l’hôpital public se rénove aujourd’hui sur site, la polyclinique existe toujours, l’hôpital a perdu de nombreux lits / du personnel et les élus du territoire (Nemours, Montereau) se battent aujourd’hui pour les conserver. L’affaiblissement de notre hôpital c’est aussi le résultat de 10 ans d’immobilisme pour un projet qui au delà d’avoir échoué, nous a fait perdre un temps précieux.

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